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Les peuples autochtones du monde entier sont de plus en plus soumis à la criminalisation et aux violations de leurs droits individuels et collectifs en toute impunité. 

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Cette situation prévaut dans les États qui ne reconnaissent et ne protègent pas légalement les droits des peuples autochtones et où persistent le racisme structurel et la discrimination à l'égard des peuples autochtones. Malgré l'adoption par les États membres de l'ONU d'instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme tels que la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones et leur ratification des Conventions Internationales relatives aux Droits de l'homme telles que la Convention 169 de l'OIT sur les Peuples Autochtones et Tribaux, la Convention Internationale sur l'Elimination de la Discrimination Raciale (ICERD), le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques et le Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels, entre autres, de nombreux États commettent encore des violations flagrantes des droits humains contre les peuples autochtones.  

Ces violations des droits humains s'aggravent à mesure que l'expropriation et l'exploitation plus agressives des terres et des ressources des peuples autochtones se font au nom du développement et de la modernité. Ces violations se produisent avec l'imposition de méga-projets d'infrastructure, les industries extractives, l'expansion de l'agro-industrie, le développement immobilier, le tourisme commercial, la conservation et aussi pour les soi-disant solutions climatiques telles que les grands barrages hydroélectriques, les projets d'énergie renouvelable et les plantations de biocarburants. Les droits des peuples autochtones sur leurs terres, territoires et ressources et leur droit d'obtenir leur consentement libre, préalable et éclairé sont couramment violés par ces impositions. Chaque fois que les peuples autochtones revendiquent et défendent leurs droits par des actions légitimes, ils sont souvent soumis au harcèlement, à la diffamation, à l'arrestation, à la détention et même à des exécutions extrajudiciaires. Ces actes violent les droits et libertés fondamentaux tels que la liberté d'expression et de mouvement, le droit d'être arrêté arbitrairement, la liberté d'association et de réunion pacifique, le droit à une procédure régulière, entre autres.

Les données montrent également que les peuples autochtones ne représentent que 6 % de la population mondiale, mais constituent 15 % des personnes vivant dans l'extrême pauvreté. Les territoires des peuples autochtones sont estimés à 60% de la masse terrestre mondiale, mais seulement 10% d'entre eux sont légalement reconnus. Cette situation d'inégalité et de discrimination engendre des conflits qui aggravent encore les actes de criminalisation à leur encontre.

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